Ce jour là, j'ai vu un ange s'écraser, une diva à la barbe de papa, une vahiné au pied de l'immeuble,et puis la foule s'envoler.
Tachées, brossées, trempées, étirées, essorées, retournées, écrasées, piétinées, pliées, déchirées, jetées...
Carpette diem.
A la grande messe noire, les crinières hirsutes bondissent au diapason. Le bourdon électrique fait valser les longues silhouettes sombres devenues chimères, et qui du pas lourd de leurs sabots plombés pour éviter la chute, rejoignent au cœur du joyeux tumulte les âmes ésotériques, qui agitées par les râles métalliques, au christ font gentiment la nique.
extrait sonore :
Centrale et musique électrique.
C'est ici qu'autrefois les coques abordaient, aujourd'hui ce sont les murs qui chavirent, noyés de couleurs et de dessins à la dérive.
La bombe sans retardement crache sa salive avivée, le béton désarmé transpire,
sa face grisonnante se tire, le peintre insatisfait soupire.
C'est ici qu'autrefois les coques abordaient, aujourd'hui ce sont les murs qui chavirent, noyés de couleurs et de dessins à la dérive.
La bombe sans retardement crache sa salive avivée, le béton désarmé transpire,
sa face grisonnante se tire, le peintre insatisfait soupire.
Papiers bavards. (dessins de Valeria) |
Au pied de l'imposante cathédrale,
Au pied de ses trop nombreuses marches,
Une inconnue passante salue ma démarche
D'avoir pris le temps de la croquer des yeux,
D'avoir pris le temps d'être trop curieux.
Je l'emporte avec moi, glissée entre deux pages.
Sur le banc public elle me croque à son tour, sur le blanc papier
des histoires et des comptes à rebours.
Elle emporte avec elle, sans détour, les joies courtes du voyage.
ambiance :
Helsinki, Brèves de trottoirs
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