dimanche 1 juin 2014



Ce soir là, le clapotis de l'eau écoute avec moi les histoires de Coco. D'un père pipier et d'une mère astrologue, le rire est bien inscrit au catalogue. Et ne pipant mot de mon allemand perdu, elle emprunte alors titubante le chemin de la poésie. La nuit est noire et nous sommes gris.

 Extrait sonore :


 Du haut de son perchoir, Jojo entrouvre sa cage vocale, et à plein poumons fait vibrer l'air qui vient même chatouiller les plus emplumés. 



Sur le tableau noir les cancres amoureux se déchirent, tirés par les cheveux en brosse, les cris font retomber la poussière blanche des larmes. Ce jour ils n'iront plus main dans la main, se séparant l'un coté cour, l'autre jardin. Et demain ils se retrouveront, las de ces chagrins de dernière classe, entre ciel et terre, sur la marelle des joies nouvelles.


Extrait sonore :

La vague m'emporte sur la jetée noire et blanche du piano. Ha que la musique est douce quand l'archet s'endort sur le fil des étoiles. 
Le réveil brutal saute à pieds joints sur le trampoline musical. La ronde des notes farandole aux oreilles qui regardent s'envoler avec grâce la mélodie des corps enjoués. 
Plongée mystique en apnée rythmique, le chant des sirènes se tait, et gronde la houle des cœurs satisfaits qui battent l'air pour s'accrocher encore, une dernière fois, au mélodieux voyage.

Au cœur de l’école supérieure de musique et de théâtre de Rostock

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